L’exemple du Cameroun permet de mieux comprendre comment les programmes d’ajustement structurel du FMI handicapent le développement de l’enseignement dans les pays du Tiers-Monde.
Le Cameroun est sans conteste une jeune nation dont la politique éducative, dès le lendemain des indépendances, est axée sur la démocratisation de l’école. Cette volonté prend appui sur la loi n°63/cor/5 du 03 juillet 1963 dont l’article 1er dispose que « l’enseignement primaire est laïc et gratuit. Il est ouvert à tous sans discrimination de sexe, de confession ou de race ». Dès lors, l’Etat avait exprimé un ensemble de mesures incitatives à l’adresse des jeunes scolarisables. Il en allait de même des subventions substantielles octroyées aux établissements privés.