La bourgeoisie et l’École? ou l’art des injonctions contradictoires

Les politiques éducatives recommandées par de grands organismes internationaux, tels l’OCDE et la Commission européenne, encouragent l’orientation des apprentissages vers des compétences générales porteuses de flexibilité et vers les compétences de base les plus demandées sur le marché du travail. Ces instances promeuvent par ailleurs l’autonomie des établissements, la décentralisation des systèmes éducatifs et la mise en place d’un tronc commun jusqu’à l’âge d’au moins 15 ou 16 ans. Présentée comme cohérente, cette vision de l’école est en réalité truffée de contradictions difficilement surmontables. Qui plus est, les prises de position récentes de certains responsables politiques, comme le ministre français Michel Blanquer ou les porte-paroles de la droite libérale ou nationaliste en Belgique, témoignent souvent d’une certaine hostilité à l’encontre de l’innovation souhaitée par l’OCDE. Comment comprendre ces divergences ? Faut-il seulement y voir des positionnements tactiques, voire électoralistes ? Ou témoignent-elles de réelles contradictions au sein des classes dirigeantes ? Et dans ce cas, quelles en sont les fondements objectifs ?
Un nouvel article de Nico Hirtt sur le site de l’Aped

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