Apprendre n’est pas un bonheur, c’est une obligation et ce peut être un plaisir. Tout dépend, évidemment, de la définition du bonheur. Si l’on accepte la perspective d’Épicure ou des Stoïciens, le bonheur est avant tout l’absence de douleur, de peine. C’est une certaine forme de paix de l’esprit, une «ataraxie», dans une vie simple, tranquille, sans artifices, protégée du bruit et de la fureur du monde. Ma définition serait plus ouverte: le bonheur est l’état de celui qui n’est pas travaillé par des contradictions profondes. Ce n’est pas nécessairement une vie tranquille, l’ataraxie peut être ennuyeuse et personnellement j’ai besoin d’une vie avec des moments d’intensité.